Hommage à Lucien Bonnet et André Fortané

Hommage à Lucien Bonnet et André Fortané

A l’occasion de l’inauguration des nouveaux locaux des « Francas » une plaque a été dévoilée, apposée en hommage à deux anciens résistants périgourdins, Lucien Bonnet et André Fortané. Voici la partie consacrée à ce sujet dans l’article publié par La Dordogne Libre le mardi 12 novembre 2024 sur le déménagement de la Section périgourdine de cette association d’éducation populaire et laïque à l’origine de cette initiative :

« Outre l’inauguration d’un nouveau bâtiment et la célébration du 80e anniversaire de l’existence des Francas, la section périgourdine de l’association a souhaité rendre hommage à deux personnalités qui ont marqué l’histoire des mouvements sociaux s’occupant des familles en France : Lucien Bonnet et André Fortané. Les nouveaux locaux des Francas ont été baptisés en leur honneur.

Lucien Bonnet est né en 1920 à Paris. Très jeune, il se découvre une fibre pour le militantisme sociale et surtout l’importance de l’éducation et de la pédagogie pour former des futurs citoyens éclairés. Il devient d’ailleurs instituteur. Mais au moment de la Seconde Guerre mondiale, il fuit Paris et l’occupation Nazi, et pose ses valises en Dordogne avant de rentrer dans la Résistance. En 1947, il crée sa première association avant de devenir le cofondateur du Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal).

En Dordogne, il présidera, durant des années, l’Union départementale des associations familiales (Udaf ), les Francas, et il a été vice-président de la Caisse d’allocations familiales. « Sous son mandat, il a développé les Francas et a porté haut et fort les couleurs de la laïcité », rappelle Pierre Segura, le président national de l’association.

De son côté, André Fortané est né en 1915 en Dordogne. D’abord agriculteur, il rentre dans la Résistance au début de la guerre, et il est déporté au camp de Dora, en Allemagne. À la Libération, il rejoint le syndicalisme paysan avant de se tourner vers l’économie sociale. Il milite rapidement pour l’enseignement et crée en 1967 le Cnafal qui défend une école laïque et républicaine. »

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