1- Le chant des partisans
Ami, entends-tu le cri sourd d’un pays qu’on enchaîne.
Posée à l’entrée du chemin, allée du bois, ce fut l’hymne de la résistance française durant l’occupation allemande puis signe de reconnaissance durant le maquis.
2- L’homme debout
Silhouette en bois contre un vieux chêne, laissée sans inscription pour permettre aux écoliers et aux enfants du centre
de loisirs de se l’approprier. Le travail peut se poursuivre pour ne pas oublier notre passé et perpétuer le devoir de mémoire.
3- Homme de pierre et mouton de panurge
Cinq moutons courbés avec les mots de la soumission entourent un homme debout, portant les valeurs de résistance, existence, fraternité, liberté.
4- L’obélisque
Colonne en forme d’aiguille quadrangulaire symbolisant l’unité entre les peuples avec le mot résistance écrit dans plusieurs langues, entourée d’obélisques tronquées, cassées illustrant ceux qui ne se sont pas levés contre l’oppression.
5- Souviens-toi résistance
Rappel de la stèle de Lalivain à 150 mètres en hommage à André Debet, résistant mort face à l’ennemi le 14 août 1944 à l’âge de 38 ans.
A cet endroit se trouvait la cache d’armes provenant des parachutages du camp Mercedes.
6- La charrette
Elle faisait la liaison entre la cache d’armes et le village, ravitaillant les maquis du secteur de « La Roquette », le « camp Dunkerque » sur Mercourby et le « camp Mercedes » sur le plateau, après le château d’eau.
7- Mur expression mémoire collective
Ces quatre vingt huit têtes sculptées représentent ceux qui, anonymement, ont contribué à ce que notre pay redevienne libre un jour. Il s agit d’un hommage respectueux et reconnaissant pour les actes de courage oubliés par l’histoire, accomplis par ces anonymes de la résistance, survivants ou morts que l’on appelle aujourd’hui les Justes. Ce témoignage, gravé dans la pierre, s’inscrit donc dans la continuité. La pierre est éternelle comme le message : »Je résistais, nous résistons, vous résisterez ».

Témoignage d’une résistante
« Il ne s’agit pas d’une vision passéiste de la résistance, mais au contraire d’un message dynamique. Nous nous souvenons du passé pour mieux préparer l’avenir ». Cette sculpture est lapièce maîtresse du parcours puisque le camp Mercedes se situait à 150 mètres dans les bois alentours. Cette oeuvre n’est pas signée car il s’agit d un hommage rendu aux héros anonymes de la résistance. Le message gravé est universel: « Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux. »
8- Beau temps pour Mercedes
Message radio diffusé par Londres annonçant les parachutages d’hommes et d’armes sur Bassillac le 14 juillet 1944. Ils contribuèrent à la libération de Périgueux, le 19 août 1944.
9- Le poing levé
Au delà du message politique c’est le symbole intemporel de l’homme debout qui lutte, qui résiste à toute forme de domination et de barbarie, car il a une conscience.
10- La sentinelle
C’est celui qui surveille le camp, le maquis, il est le gardien de la liberté, celui qui veille à ce que les droits de l’Homme soient toujours respectés.
11- La mère et l’enfant
Cette sculpture illustre le courage des femmes qui continuèrent à faire vivre la France en œuvrant dans les fermes et les usines. Elles prirent le relais des hommes emprisonnés, déportés ou entrés en résistance et durent élever, seules, leurs enfants.
12- Le passeur
Elle représente une femme tourmentée à l’idée de tout quitter et son enfant qui n’a qu’une envie, celle de vivre, ne comprenant rien à la folie meurtrière des hommes l’entraînant vers un nouveau destin. Le passeur, cet être solidaire, permit aux pourchassés du régime de passer en France Libre, sans contrepartie. Partir n’est pas un acte de lâcheté mais de résistance, de survie: on n’est jamais exilé de cœur et c’est unedouleur. En Dordogne, beaucoup de gens sont arrivés de France occupée : Périgueux accueillit le Conseil Municipal de Strasbourg et les œuvres du Louvre furent cachées dans les châteaux de Dordogne, dont la Joconde à Lanquais.
13- Les mots de la soumission
Les mots encerclent le cri des résistants gravé sur la pierre centrale « vivre libre ». Cette dernière réalisation rend hommage au courage de 3 étudiants allemands d’une vingtaine d’années guillotinés le 22 février 1943, près de Munich. Leur crime fut de dénoncer les camps de concentration dans leur propre pays. Ils marquèrent ainsi les prémices de la résistance dans le cadre d’un mouvement clandestin « La Rose Blanche ».