Commémoration à Saint-Privat-en-Périgord

Commémoration à Saint-Privat-en-Périgord

Article dans l’édition de la Dordogne du journal Sud-Ouest ce samedi 22 octobre 2022:

« La municipalité de Saint-Privat-en-Périgord a honoré la mémoire des juifs déportés après la rafle de 1942. Une gerbe a été déposée sur les trois stèles où figurent 111 noms, dont ceux de 40 enfants.

Alors que la Dordogne est en zone libre, la commune de Saint-Privat-en-Périgord se trouvait en zone occupée. En août 1942, les premières rafles sont organisées dans la zone libre par la police française. Puis, à partir de septembre, c’est la Gestapo qui opère en Dordogne. Il s’agit de déporter les juifs entrés en France après janvier 1933, date d’accession de Hitler au pouvoir.

Justes

Le 8 octobre 1942 en Ribéracois, 422 juifs, hommes, femmes et enfants, sont arrêtés et conduits à Angoulême (Charente). Les juifs français et les bébés ont été extraits et ont eu la vie sauve, pour cette fois-ci du moins. Les 387 autres ont été déportés vers les camps de la mort. Parmi eux, il y avait 85 enfants. 19 avaient été arrêtés à Festalemps, 29 à Saint-AntoineCumond et 30 à Saint-Privatdes-Prés.

Dans le même temps, on peut évoquer la mémoire de trois Justes parmi les 133 de Dordogne, à savoir Fernand Peyronnet, de Festalemps, et Jean-Eugène et MarieLéa Veysssière, de Saint-Privat-des-Prés.

Quatre-vingts ans après, les témoins de cette époque se font de plus en plus rares. Ceux encore vivants se rappellent- , par exemple, de leurs camarades de classe qu’ils n’ont plus vu du jour ou lendemain. »

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