Commémoration de la libération de Périgueux

Commémoration de la libération de Périgueux

Une cérémonie a été organisée pour commémorer le 79ème anniversaire de la libération de Périgueux devant le monument des fusillés de la caserne du 35ème régiment de chasseurs de Périgueux.

Delphine Labails, maire de Périgueux, a rappelé le contexte des drames qui se sont déroulés dans l’enceinte de cette caserne du 5ème Régiment de chasseurs alors occupé par les Allemands. Encerclés par les groupes de maquisards regroupés sous la bannière FFI, menacés par le débarquement en Provence, les Allemands ont probablement pris leur décision de fuite le 17 août. Ils extraient alors de l’hôpital et  de leurs geôles les maquisards fait prisonniers et les fusillent dans ce couloir de la mort où les traces de balles sont encore visibles.

45 noms sont gravés sur ce monuments qui leur a été consacré dans la cour de la caserne, égrenés par la maire pour l’appel aux « mort pour la France »

Après le dépôt de gerbes et avant de clore cette cérémonie et de se retrouver pour le verre de l’amitié offert par la municipalité, les participants ont accompagné les familles, descendants des victimes, pour un dépôt de fleurs au pied du mur du martyr:

Voici l’article publié par Tova Bach dans l’édition de la Dordogne de Sud-Ouest le lundi 21 août 2023 :

« Samedi 19 août, une cinquantaine de personnes – civils, élus et associations – étaient présentes au mur des Fusillés pour la cérémonie de commémoration du 79e anniversaire de la libération de Périgueux pour rendre hommage aux 45 fusillés. À cause des fortes chaleurs, dès 9 h 45, il y avait moins de monde qu’aux précédentes années, selon Sylviane Ranoux, présidente de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr).

Une nouvelle participation

Celle qui est aussi fille de résistants a insisté sur l’importance du devoir de mémoire. « Il faut puiser dans ces commémorations pour ensemencer l’avenir, en s’appuyant sur les valeurs qui ont animé les résistants : la notion d’engagement collectif et de fraternité. »

Parmi les 23 porte-drapeaux, il y avait Maël Brajon. « C’est une fierté d’être ici ». À tout juste 11 ans, le garçon comprend l’importance « de rendre la mémoire aux anciens » et constate : « J’ai beaucoup de copains qui ne s’y intéressent pas, donc je me suis engagé pour la transmettre. » Comblé d’éloges pour son engagement, il a déjà un certain palmarès : « J’ai participé à toutes les commémorations » depuis son arrivée à l’école à Blis-et-Born où il est « maire délégué ». »

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