Les élèves de Saint-Pierre-de-Côle récompensés

Les élèves de Saint-Pierre-de-Côle récompensés

Article de Serge Simorre dans l’édition de la Dordogne du journal Sud-Ouest du mardi 11 février 2025 :

« L’Association des anciens combattants de Saint-Pierre-de-Côle, récemment recréée, a tenu sa première assemblée générale à la mairie samedi 1er février. Après l’adoption des rapports du président Michel Gabric et du trésorier, il fut question d’un projet de voyage au mémorial de Caen et sur les plages du Débarquement.

Honorer un résistant local

L’association entend être à la hauteur de l’intérêt suscité par le quatre-vingtième anniversaire de 1945 et de cette page d’histoire. Peu après dans l’après-midi, l’association avait convié le public à un moment d’histoire locale de la Résistance sous la conduite de son secrétaire Jean-Michel Lahieyte, par ailleurs président de l’Amicale du 1er Régiment Francs-tireurs et partisans français (FTPF) Dordogne Nord.

La séquence a commencé par la projection de la vidéo réalisée par les écoliers de la classe unique de l’école primaire (CE1, CE2, CM1 et CM2) avec le soutien de leur institutrice Élodie Nafteux, qui ont été récompensés de leur travail de mémoire (visite aux archives et recueil de témoignages) par le prix spécial du Concours national de la Résistance et de la Déportation. Les élèves ont « planché » sur l’itinéraire résistant de Georges Fleurat-Lessard, instituteur à Saint-Jean-de-Côle pendant la guerre, connu sous le pseudonyme de « capitaine Jean-Pierre » au FTPF Dordogne Nord.

En présence de sa fille Marie-Claude Lahieyte, qui avait 10 ans lors du décès de son père en 1964, le public nombreux a pu découvrir différents aspects du parcours de résistant de Georges et de son épouse Georgette et de leurs engagements au péril de leurs vies et au risque d’être déportés. On découvrait par exemple, documents à l’appui, comment l’inspecteur d’académie, devenu préfet à la Libération, couvrait par de vraisfaux arrêts maladie le départ de Georges au maquis en cours même d’année scolaire.

Comme le précise Jean-Michel Lahieyte, « sans perdre de vue l’insertion de la petite dans la grande histoire, cette évocation venue en complément du travail des élèves, n’en souligne que mieux sa valeur ». »

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