Samedi 15 mars, quatre-vingts ans après la reddition du Reich, les adeptes du devoir de mémoire ont entouré Pascal Delpech, maire de Veyrines, pour honorer la mémoire des quatre résistants espagnols abattus par les collaborateurs de Vichy. C’est dans un froid glacial que la centaine de personnes présentes a écouté le maire, puis M. Bedoin, au nom de l’Anacr, et Germinal Peiro, président du Département. Ces derniers se sont livrés à un exposé historique qui, cette année, fonde sa trame sur une immense inquiétude.

Les villages voisins d’Allas-Les Mines, Castelnaud, Saint-Laurent- La Vallée, Cladech et Vézac étaient respectivement représentés par leur premier édile, Jean-François Laravoire, Daniel Dejean, Lilian Gillet, Jean-Pierre André, Pascal Dussol et Christian Robles.

On pouvait remarquer la présence de l’unique témoin indi- rect de cette période, Henri Passe- rieux, qui n’avait pas tout à fait 4 ans à l’époque. Fidèle au rendez-vous, José Dussert, en vaillant descen- dant de la mouvance républicaine d’Espagne, tout comme Clau- dine Le Barbier, Serge Valbuéna et Jean-Claude Sierra, fortement ému et fier d’arborer l’emblème républicain, et qui salua l’Hymne de Riego, étaient également là.

Marie-Claire Dardevet, profes- seur d’histoire-géographie, créa- trice du Sentier de la mémoire, était accompagnée de deux de ses élèves. Le maire de Grives, Sébas- tien Fongauffier, était excusé.

Patricia Lafon, conseillère dépar- tementale, a déposé une gerbe au nom du bureau démissionnaire dissout de l’Anacr du Val de Nauze.