Commémorations du Capelot et des Rivières Basses

Commémorations du Capelot et des Rivières Basses

Le 4 mars, les maquisards de Gardette, du groupe Julot (une dizaine dont Jack, aviateur américain, mitrailleur sur une forteresse volante, dont l’avion a été abattu au-dessus de la Belgique et qui, de planque en planque, échoue en Périgord où il est affecté dans ce groupe), tendent une embuscade à une voiture de miliciens venus en opération à Saint-Pierre-de- Chignac. Ils sont surpris par un convoi allemand venant de Périgueux et qui les prend à revers. De ce petit groupe un seul s’en sortira indemne, Trois seront tués et trois autres, dont Jack, capturés (Voir la fiche: https://cdm24.fr/stele-du-capelot/ ).

Chaque année la municipalité déléguée de Sainte-Marie-de Chignac organise une commémoration de cette tragédie qui a marqué la commune. La maire-déléguée, Bernadette a rendu hommage à ces jeunes résistants qui ont combattu pour notre liberté, soulignant l’importance de cette mémoire collective alors même qu’une nouvelle guerre fait rage dans le nord de l’Europe.

Après l’écoute du chant des partisans  et de la marseillaise, les participants se sont rendus aux Rivières Basses, sur la route des Versannes, 

A la mi-février 1944, les F.T.P. ayant opté pour des actions plus offensives visant plus directement l’ennemi, un groupe du détachement « Gardette », commandé par Samson Roche, dit « Coco » et André Bouchillou, dit « Pépé », prévenu par Jacqueline Garnier, agent de liaison dite « La Panique » du passage d’un convoi allemand aux Versannes organisèrent une embuscade au lieu-dit des Rivières Basses. L’attaque du convoi revenant des Versannes fit plusieurs morts et blessés dans les rangs de l’ennemi.

C’est cet endroit que les Allemands choisirent pour exécuter 25 otages quelques semaines plus tard, le 27 mars 1944. Deux d’entre eux, Joseph Camosetti et Tania Tennenbaum, parviennent à s’enfuir. Les autres sont fusillés sur place.

Après l’énoncé des noms de chacune des victimes, « mort pour la France », Sylviane Ranoux, Présidente du Comité local de l’ANACR, dans son allocution rappela l’engrenage dans la barbarie de l’occupant allemand et l’ordonnance Sperrle de février 1944 prise par le Reich allemand, prescrivant une violence sans limite pour continuer de faire régner la terreur afin de dissuader toute résistance tout en intensifiant les opérations de répression contre la Résistance et ceux qui la soutiennent.

Le chant des partisans résonna à nouveau au pied de cette colline, ainsi que la Marseillaise, puis les participants se retrouvèrent à Sainte-Marie-de-Chignac pour le verre de l’amitié. 

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