Commémoration à Saint-Astier

Commémoration à Saint-Astier

En ce 20 août 1944, les Allemands, après avoir quitter Périgueux, se dirigent vers l’ouest pour rejoindre les poches de l’Atlantique.

Après des accrochages à la Cave, les Moulineaux, Razac, ils rencontrent un premier obstacle à Montanceix avant de franchir l’étranglement entre la falaise et la rivière. Quatre vingts sept Allemands sont d’autre part capturés par les FFI à Saint-Astier.

Forte de 1500 hommes lourdement armés, la colonne va combattre jusqu’à la reprise de la ville en soirée. Les représailles seront terribles pour les Astériens: Les Allemands, fusillent  en fin de journée une vingtaine d’otages arrêtés au cours de la journée, dont le curé Léonce Lafaye et son interprète Fernand Lévy qui s’étaient présentés à eux avec un drapeau blanc pour parlementer.

Les pertes au niveau des FFI se soldent à une quinzaine de morts.

Chaque année, une cérémonie est organisée aux Quatre Routes devant le monument érigé pour le souvenir de cette dramatique journée. Elle  commence, après la mise en place des porte-drapeaux et le lever des couleurs, par l’offrande d’une rose pour chacun de ces sacrifiés par les enfants de Saint-Astier:

Voici l’article de Jean-Louis Mathieu dans l’édition de la Dordogne de Sud-Ouest le 23 août 2023 :

« La canicule n’a pas empêché de nombreux Astériens de venir rendre hommage aux 25 fusillés par les nazis, il y a 79 ans, le 20 août 1944. Les jeunes collégiens de la classe de défense étaient également présents. À l’appel des noms des Astériens tués, ils ont déposé une rose au pied du monument.

Comprendre la terreur

Élisabeth Marty, maire de la ville, était entourée des autorités militaires locales, de Véronique Chabreyrou, conseillère départementale, de Jean-Michel Magne, président de la Communauté de communes Isle, Vern, Salembre et de Sylviane Ranoux, présidente de l’Association nationale des amis et combattants de la Résistance (ANACR).

Dans son allocution, elle a rappelé longuement les circonstances historiques des derniers combats menant à la libération de Saint-Astier et de Périgueux. Elle a insisté sur le fait qu’il fallait bien comprendre la doctrine de la terreur des nazis. « Quatre Routes, cet endroit résonne depuis si longtemps dans la mémoire du Pays astérien, a-elle déclaré. Nous retrouver ici est irréversible, quels que soient nos divergences politiques, nos croyances ou nos modes de pensées ».

Après les dépôts de gerbes, un rafraîchissement bienvenu en ces temps caniculaires a été servi. » 

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