Le Président du Grand Périgueux, Jacques Auzou, a proposé à son Conseil communautaire que deux rues du nouveau quartier administratif prennent le nom de résistants, ainsi que le parvis de la gare. Frédéric Thore présente leurs parcours dans un article publié dans La Dordogne Libre le vendredi 28 avril 2023.

La rue René Chouet, tout d’abord, perpendiculaire à la rue Alphé-Maziéras, qui s’enfonce dans la nouvelle zone, en hommage à ce jeune résistant qui commença dès septembre 1943 à distribuer des journaux pour l’Armée secrète et qui fut arrêté par la Gestapo au moment de rejoindre un groupe FTPF. Déporté, il survécut et revint à Périgueux où il s’engagea dans la politique au sein de la fédération communiste de la Dordogne. Il fut un passeur de mémoire jusqu’au terme de sa vie en février 2021.

Dans le prolongement de cette rue René Chouet, le long de la voie ferré la nouvelle rue René Auxerre rend hommage à cheminot résistant légal qui fut à l’initiative du sabotage des locomotives du dépôt de Périgueux par les groupes FTPF Sampaix, Gardette et Gabrielli. René Auxerre sera également un militant actif du parti communiste périgourdin. Il décède en mars 1999.

Pour le parvis de la gare ce sont deux figures illustres de la Résistance en Dordogne, Michèle Puyrigaud et Roger Ranoux, Claude et Hercule dans la résistance, qui sont honorées. Ils se côtoieront occasionnellement en 1944 lors de leur missions respectives, Claude comme agent de liaison chargé du recrutement des futurs maquisards FTP et Hercule, comme chef départemental des FTP. Leurs chemins se re-croiseront lors de la libération de Périgueux. Après guerre, ils fonderont une famille et poursuivront leur engagement politique ensemble.

A lire donc cet article, plus détaillé, de Frédéric Thore dans DL et aussi ce livre récemment publié par Denis Toison « Hercule et Claude – Du devoir de Résistance au désir d’humanité ».