Après la lecture de petits textes rédigés par des élèves du collège Michel Montaigne au retour d’une visite du camp d’Auschwitz-Birkenau, « Le chant des marais » a résonné ce lundi 27 janvier, date anniversaire du la libération du camp, place du Général Leclerc, vibrant appel à la résilience, si difficile pour les quelques survivants.
Voici l’article publié par Valérie Desmet dans l’édition de la Dordogne du journal Sud-Ouest du mardi 28 janvier 2025 :
ÀPérigueux, plus d’une centaine de personnes ont assisté à la commémoration de la libération de ce camp concentrationnaire nazi, lundi 27 janvier
« Lundi 27 janvier à midi, quelques heures avant le début de la cérémonie prévue à Auschwitz-Birkenau, en Pologne, qui devait réunir une trentaine de chefs d’État du monde entier, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées à Périgueux pour commémorer, là aussi, les 80 ans de la libération du tristement célèbre camp nazi. Dans ce cortège qui entourait les officiels et les porte-drapeaux, de nombreux jeunes, sensibilisés au devoir de mémoire, mais aussi Betty Wieder, témoin de cette époque, sauvée des nazis par son institutrice en 1943 alors qu’elle avait 5 ans. Son père, lui, avait été arrêté en 1942 et envoyé à Sobibór où il a trouvé la mort.
«Les voix de ces témoins »
Aujourd’hui, ceux qui ont survécu à cet « enfer concentrationnaire nous quittent peu à peu », a souligné Émeric Lavitola, premier adjoint à la Ville de Périgueux et maire par intérim, appelant à « faire en sorte que les voix de ces témoins ne se perdent pas ». Car Auschwitz, a-t-il rappelé, comme les autres camps de concentration créés par le IIIe Reich, « ce n’est pas un détail de l’histoire, c’est une plaie béante de l’humanité ». »