« Avec les représentants des associations des anciens combattants et victimes de guerre et des porte-drapeaux, les élus de Val-de-Louyre-et-Caudeau ont rendu hommage aux déportés et victimes de la Seconde Guerre mondiale en présence d’un nombre limité de personnes, samedi 8 mai. Plaques commémoratives Un hommage a été rendu également devant la stèle de Pierre Biratelle, installée désormais près de l’école éponyme. Il en a été directeur avant de mourir en déportation. Puis malgré les restrictions, le maire Philippe Ducène, entouré des maires délégués Marie-Christine Bencharel et Gilles Leroux, a souhaité ne pas différer la pose et le dévoilement de la plaque commémorative en hommage à Pierre Larrue. Elle a été dévoilée sur la maison qu’il habitait au 41, rue de la République dès sa retraite d’instituteur et de directeur de l’école de Sainte-Alvère. À La Font du But Appelé « Le père de la Résistance », il a œuvré à la création du Maquis de Durestal et participa à de nombreuses actions de résistance dès 1942. Simone Hammoutène, de son nom de jeune fille Simone Larrue, a pu participer au dévoilement de la plaque en hommage à son grand-père. Raoul Silvert, président de la section Sainte-Alvère de l’union Périgourdine des mutilés, réformés et anciens combattants (UPMRAC) a précisé : « Né à Paunat le 10 avril 1884, Pierre Larrue, instituteur, est nommé à Sainte-Alvère où il exerce jusqu’à sa retraite en 1941. Capitaine de réserve, il participe à la Grande Guerre où il est décoré de la Croix de Guerre. Il fait partie de l’une des 1re réunions de l’Armée secrète et, lieutenant de louveterie, connaissant parfaitement l’immense zone boisée située aux confins des cantons du Bugue, de Sainte-Alvère et de Vergt, il est à l’origine de l’implantation à l’été 1943, au lieudit La Font du But, du 1er maquis de la région, celui de Durestal sur la commune de Cendrieux, qui prendra le nom de groupe des Sangliers ». »