« Devant la stèle legs des vieux résistants de Périgueux, place du Général-Leclerc, le gouffre vertigineux de la Shoah et la honte de Vichy ont réveillé les mémoires, lundi 22 juillet, à l’occasion de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français.

Autour du préfet de Dordogne JeanSébastien Lamontagne, des élus et de jeunes, les voix d’Alain Tajchner, référent de l’association cultuelle israélite et Betty Wieder, infatigable passeuse de mémoire, présidente de la section Périgueux de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), ont dit haut et fort «la nécessité de cultiver l’esprit de résistance pour continuer à espérer ». Notamment à la lueur de l’action des Justes qui incarnèrent « l’honneur de l’humanité » face aux autorités défaillantes de l’État français.

« Loin de disparaître, le fanatisme, le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie ne cessent de ressurgir à travers un monde agité par les passions nationalistes et religieuses et des désordres économiques », a déploré la présidente de la Licra. Une cérémonie qui avait tout d’un appel exacerbé à la vigilance. »