Journées Mémoire de la Brigade Alsace-Lorraine
Les descendants des résistants de la Brigade Alzace-Lorraine se retrouvent ce week-end pour trois jours de rencontres et de partage autour du souvenir de tous ces jeunes réfugiés en Dordogne qui firent le choix de défendre leur liberté et l’honneur de la France.
Voici un article de MATHIS PLANÈS dans l’édition du 19 juillet de la Dordogne Libre, qui décrit le programme des visites et commémorations prévues par l’association :
« Quatre communes seront honorées lors des commémorations des 80 ans du maquis Ancel et de la brigade Alsace Lorraine qui se tiendront du 19 au 21 juillet. Pour l’occasion, depuis l’Alsace, la Lorraine ou la région parisienne, trente parents de tués ou rescapés feront le déplacement. Seront présents sur les sites des descendants de la délégation du ComeBAL, les familles des tués périgourdins et les familles de tués ou de rescapés alsaciens ou lorrains.
L’hommage commencera ce vendredi 19 juillet à Atur, à 14h30, sur le circuit des stèles des six résistants tués le 15 août 1944. On dénombrait cinq Alsaciens Lorrains parmi les décédés du groupe Bir-Hakeim, surpris à l’époque par les forces ennemies venues en nombre considérable. Ce vendredi, la commémoration se poursuivra à Périgueux avec un dépôt de gerbes au Mur des fusillés. Sur place, un exposé sera donné sur les Alsaciens et Lorrains tombés pour la libération de Périgueux.
Neuf tués à Marsaneix
Après avoir passé une journée sur le maquis de Durestal à Cendrieux, ce samedi 20 juillet, de 14h30 à 18h, la délégation reviendra dans l’agglomération, à Marsaneix, ce dimanche 21 juillet. Là, y sera commémoré le massacre de Martel du 18 juillet 1944. À l’initiative de l’Anacr et de la mairie, des plaques commémoratives seront inaugurées place Paul-Albert. Ces dernières rendront hommage aux neuf tués sur cet ancien refuge de maquisards.
À l’époque, il était 6h30 quand une colonne allemande a attaqué le refuge et tué la sentinelle endormie avant de laisser derrière elle neuf corps criblés de balles. Un seul maquisard, Paul Albert, avait réussi à s’enfuir malgré une blessure au bras gauche. Des membres de l’association La mémoire de nos pères seront présents aux commémorations en tenue d’époque et rendront les hommages en arme.
Ces trois jours de souvenirs seront l’occasion de rappeler et transmettre les liens qui unissent l’Alsace, la Lorraine et la Dordogne. Outre les tués de Marsaneix et d’Atur, le maquis Ancel, constitué de réfugiés du NordEst, et la brigade Alsace Lorraine, fondée en septembre 1944, attestent des relations fortes nouées par ces départements. »