« Il a formé beaucoup de gens à l’idéologie marxiste », se souvient Julien Chouet, secrétaire départemental du Parti communiste français (PCF) de Dordogne et ancien responsable de la section de Bergerac, à propos de Léon Sapir. « C’était un homme érudit et estimé dans le parti.» Jovial et chaleureux Léon Sapir est né en 1932 à Strasbourg (67). Très tôt, il s’est engagé au sein des jeunesses communistes, « pour des idéaux de progrès, de justice et de liberté », explique son épouse Irène Sapir, ancienne adjointe au maire de Bergerac sous la mandature de Michel Manet. «Il est mort en communiste, en espérant voir le monde changer et le capitalisme cesser ses nuisances», détaille-t-elle. Léon Sapir n’a jamais eu de responsabilités officielles au sein du PCF, mais «il animait des cours de réflexion marxiste dans les écoles du parti », décrit Julien Chouet. Léon Sapir était à la tête de l’Union des coopérateurs de la vallée de la Dordogne, une coopérative au développement de laquelle il a participé. Curieux et intéressé, cet homme de conviction était aussi «un homme jovial et chaleureux qui s’est créé beaucoup d’amis à Bergerac », ajoute sa femme avec émotion. Ses funérailles civiles auront lieu jeudi 27 août à 15 heures au cimetière de Singleyrac.  P.M.