Commémoration du premier parachutage

Commémoration du premier parachutage

Déjà annoncée par le journal Sud-Ouest le vendredi, la venue de la Ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, Geneviève Darrieussecq, a fait l’objet le samedi 30 octobre d’un nouvel article dans l’édition de la Dordogne:

Marjorie Ansion

sec.bergerac@sudouest.fr

« Députés, président du Conseil départemental, maires, préfet conseiller régional, associations d’anciens combattants, et même une ministre… Il y en avait du monde, vendredi 29 octobre, devant la stèle de Lagudal à Beleymas, le long de la Départementale 4. Et pour cause, ici se déroulait la commémoration des 80 ans du premier parachutage combiné d’agents et d’armes en France, en 1941.

Une cérémonie « pour la mémoire » et pour « se souvenir de cet acte de résistance et de liberté », insiste la ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, Geneviève Darrieussecq, qui présidait cette commémoration. « Il en imposait » Sur cette stèle figurent les noms des Anglais et des Français qui ont participé à ce parachutage. « Mais il manque un nom, celui de Gabrielle », rappelle Mario Stasi, président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra). La femme de Jean Pierre-Bloch, qui a activement participé à cette mission, n’a pas voulu avoir son nom sur le monument.

Mario Stasi était venu rendre hommage, dans un discours rempli d’émotions, à son prédécesseur, héros de la Résistance et homme politique, Jean Pierre-Bloch, dont la famille était également présente. « Qu’il est impressionnant d’évoquer Jean Pierre-Bloch. […] Il est présent, et pas seulement par ses enfants. Le journaliste, le militant, le franc-maçon, le député, le résistant, l’engagé volontaire, le ministre, le patron de presse, le président de la Licra. Petit, robuste, d’une force de conviction égale à cette autorité naturelle. Sa voix tonitruante en tête des manifestations […]. Il en imposait, Jean Pierre-Bloch. »

La cérémonie s’est terminée par un dépôt de gerbe, puis par les hymnes britannique et français, devant la stèle où flottent les drapeaux des deux nations. Un événement « important afin de continuer à faire vivre la mémoire pour ne jamais oublier l’Histoire », estime Geneviève Darrieussecq. »

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