Une centaine de personnes, autorités militaires, personnalitésdu monde politique et des associations de mémoire, familles des victimes et périgourdins, se sont réunies le vendredi 19 août pour honorer la mémoire des 45 résistants fusillés par les allemands avant leur retraite en août 1944 et célébrer la libération de Périgueux le 19 août 1944, il y a 78 ans.
Delphine Labails, maire de Périgueux, a rappelé le contexte des drames qui se sont déroulés dans l’enceinte de cette caserne du 5ème Régiment de chasseurs alors occupé par les Allemands. Encerclés par les groupes de maquisards regroupés sous la bannière FFI, menacés par le débarquement en Provence, les Allemands ont probablement pris leur décision de fuite le 17 août. Ils extraient alors de l’hôpital et de leurs geôles les maquisards fait prisonniers et les fusillent dans ce couloir de la mort où les traces de balles sont encore visibles.
45 noms sont gravés sur ce monuments qui leur a été consacré dans la cour de la caserne, égrenés par la maire pour l’appel aux « mort pour la France »