Hommage à Alfred Maloubier et Dolet Blanchou

Hommage à Alfred Maloubier et Dolet Blanchou

Ce Week-end des 23 et 24 septembre l’Amicale du 1er Régiment FTPF Dordogne Nord et le Comité de Thiviers de l’ANACR ont organisé en lien avec la municipalité de La Coquille un hommage à Alfred Maloubier et à Dolet Blanchou, tout deux résistants de la première heure, arrêtés et morts en déportation.

Les participants ont suivi tout d’abord les porte-drapeaux jusqu’au monument érigé dans la commune en la mémoire des FTPF puis jusqu’au Monument aux morts:

Puis le cortège s’est rendu rue Alfred et Joseph Maloubier et dans son prolongement, rue Dolet Blanchou pour le dévoilement de plaques apposées par la municipalité pour expliquer qui ils étaient :

Deux allocution émouvantes ont été prononcées à cette occasion par Claire Villeneuve, arrière-petite-fille d’Alfred Maloubier et par Jean-François Gody, petit-fils de Dolet Blanchou, suivi des discours de la maire de La Coquille, Michèle Faure, du président du Comité départemental de l’ANACR, Jean-Paul-Bedoin et du représentant du Conseil départemental, Jacques Ranoux, conseiller délégué à la mémoire et à la citoyenneté.

Les participants ont pu ensuite bénéficier d’une visite commentée par Jean-Michel Lahyete de l’exposition sur le parcours de Dolet Blanchou, ainsi que d’une exposition mis en place par la délégation départementale de l’AFMD sur le camp de Dorat ou alfred et Dolet ont été internés.

L’après-midi, trois auteurs ont été appelés à présenter leur dernier ouvrage et à débattre avec le public venu en nombre pour les écouter :

  • Jean-Michel Lhayete pour son ouvrage sur la grève des battages
  • Bernard Reviriego ensuite pour l’ouvrage qui vient de paraître en librairie sue les fusillés et morts au combat en Dordogne,
  • et enfin Denis Toison pour sa double biographie sur  Roger Ranoux, dit Hercule et son épouse Michelle dite Claude.

Le débat, animé par Jacques Texier, fut passionnant et plusieurs participants ont souhaité que ce type d’organisation puisse ce renouveler.

Enfin dernier évènement de week-end mémoriel une pièce de théatre écrite et joué par Jean Courtial, en français avec un recours opportun à l’occitan pour mieux immerger les spectateurs dans l’ambiance d’un petit village envahi par une troupe allemande : « Pont de Viaur, juin 1944 ».

Voici l’article publié par Daniel Syriex dans :’édition de la Dordogne de Sud-Ouest le lundi 25 septembre pour relater ces cérémonies :

 

« Samedi 23 septembre au matin, la maire de La Coquille, Michèle Faure, a dévoilé des plaques mémorielles installées à l’entrée des rues Dolet-Blanchou et Joseph-et-Alfred-Maloubier.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs élus des communes voisines, dont Isabelle Hyvoz, conseillère départementale et maire de Thiviers, et de son binôme au Département Stéphane Fayol.

De vendredi 22 à dimanche 24 septembre, trois journées commémoratives ont permis de rappeler les faits tragiques qui se sont déroulés durant la Seconde Guerre mondiale, sous l’Occupation. En l’occurrence l’arrestation de Dolet Blanchou, agriculteur à La Coquille et initiateur des premiers maquis dans la forêt de Viellecourt à Saint-Pierre-de-Frugie, arrêté avec son épouse à leur domicile par la police allemande le 24 septembre 1943. Alfred Maloubier, boulanger, a été interpellé le même jour. Les deux hommes sont morts en déportation.

Un vibrant discours a été prononcé par Jean-Francois Gaudy, le petit-fils de Dolet Blanchou. Sa maman Claudine et sa tante Nancette, filles de Dolet Blanchou, étaient présentes.

Durant trois jours

Durant trois jours, des expositions sur la Résistance et sur le camp de concentration allemand de Dora, des rencontres avec les auteurs et une conférence ont permis de rappeler cette histoire. Samedi soir, une pièce de théâtre a été jouée à l’espace culturel, « Pont de Viaur », de Jean-Louis Courtial, tirée de faits réels de l’époque.

L’Amicale du 1er Régiment Francs-tireurs et partisans français Dordogne Nord, avec Renée Mortessagne et les historiens Jean-Michel Lahieyte, Denis Toison, Bernard Reviriego et Jean Tessier, était à l’origine de ces manifestations, conjointement avec les élus. »

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