Hommage aux Déportés de Rawa Ruska

Hommage aux Déportés de Rawa Ruska

Les descendants des militaires capturés par l’armée allemande en 1940 et déportés dans le camp de Rawa Ruska en Ukraine se sont retrouvés le samedi 7 octobre à Saint-Léon-sur-l’Isle, en assemblée générale de leur association puis au monument des déportés pour une cérémonie commémorative empreinte de solennité, en présence d’Élisabeth Marty, la maire de Saint-Astier, siège de cette association régionale, du représentant du Département, Jacques Ranoux et de Sylviane Ranoux, présidente du Comité de Périgueux de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance.

Après la lecture d’un hommage et l’audition du « chant des marais », les personnalités ont procédé au dépôt des gerbes:

Une minute de recueillement a ensuite été observée avant la sonnerie aux Morts et la marseillaise.

Voici l’article publié par Sud-Ouest sur cette rencontre le vendredi 13 octobre dans son édition de la Dordogne :

« À l’invitation de Bernard Leger, président de Ceux de Rawa Ruska en Dordogne, et de Bernard Candelon, président de l’Union nationale Ceux de Rawa Ruska Lot-et-Garonne, Périgord Quercy, les membres de l’association se sont réunis samedi 7 octobre, heureux de se retrouver enfin, après les années Covid, dans les locaux de La Fabrique, à Saint-Astier.

Après le mot d’accueil de Bernard Leger, Bernard Candelon a présenté les différentes évolutions de l’association. Il a fait un point sur les recherches historiques effectuées et présenté le bilan financier.

Pour mémoire, dès l’invasion allemande de la France le 5 juin 1940, plus de 1,5 million de prisonniers de guerre français sont internés en Allemagne. Entre 24 000 à 25 000 d’entre eux seront dirigés sur le stalag (1) 325 de Rawa Ruska, en Ukraine, et ses sous-camps.

FFI

Répondant à l’appel du général de Gaulle, chef de la France Libre, parvenu jusque dans les stalags, de nombreux prisonniers de guerre français décidèrent de prendre tous les risques pour s’évader. Beaucoup réussirent, en traversant les territoires ennemis, et intégreront les Forces françaises de l’intérieur. Mais beaucoup également y ont laissé leur vie.

Le but de l’association est de fédérer, d’effectuer des recherches sur les conditions d’internement, d’évasion, vérifier l’authenticité des faits rapportés et de dresser la liste des déportés, faire progresser la connaissance historique, veiller à la transmission auprès du public et des jeunes générations.

Ils se sont rendus ensuite, à Saint-Léon-sur-l’Isle pour y retrouver les autorités civiles et militaires, ainsi que les présidents et les porte-drapeaux des associations patriotiques, pour déposer une gerbe au pied de la stèle dédiée. Ils se sont rendus ensuite au château de Neuvic pour y partager un repas dans la convivialité. »

(1) camp de prisonniers.

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