RenéBOURSAT

né le 20 juin 1922 à Nantheuil de Thiviers fils de Pierre Boursat entrepreneur de battage et scieur et de Léonie Buisson son épouse, domiciliés à Saint-Paul-la-Roche. Nom de maquis « Camille ».

Fusillé par des éléments de la division Brehmer le 26 mars 1944 au bord de la RN 21 un peu au nord de Vaunac.

Engagé de la première heure dans la résistance armée de Dordogne-Nord, il rejoint le maquis au début de l’été 1943 dans la forêt de Viellecour au-dessus de Saint-Pierre-de-Frugie…. A l’automne, il fait un séjour à Saint-Paul-la-Roche pour y retrouver la fille du boulanger, Yvette Imbaud, sa fiancée. Selon les souvenirs d’Yvette, il assumait le fait de devenir père et, de laisser, au cas où il lui arriverait quelque chose, une descendance.

A la mauvaise saison, la vie dans les bois est devenue impossible, René, comme beaucoup d’autres, trouve refuge dans une ferme amie, à la Dorétie, commune de Lempzours… René y partage le lit de Marcel Gueynaud dit Marcelou. Le 26 mars 1944, René tombe sous les balles allemandes. Son père, venu de Saint-Paul-la-Roche, récupère le corps de son fils.

Comme il est hors de question de demander un permis, il le dissimule sous des branchages. La stèle, à l’origine, érigée dans le vallon situé en contrebas entre la voie ferrée et la RN 21, a été déplacée à l’occasion du programme de sécurisation et de modernisation de la nationale 21 et de la réalisation d’un créneau de dépassement. Elle se trouve aujourd’hui en bordure de l’ancienne RN 21, à hauteur du Pont de Lachenaud.

Ce texte reprend des passages d’une publication du Comité départemental de l’ANACR. Elle intègre des éléments apportés par le témoignage de Marcel Gueynaud dit Marcelou.