Stèle Moïse Dougnac

L’unité qui a participé à ces combats et procédé à ce massacre est celle qui a déjà opéré à Saint-Laurent-sur-Manoire et qui était cantonnée au lieu-dit la Raffinie. Le 16 août, elle attaque le camp Mercédès qui stationne vers la Roquette, commune d’Eyliac. Les Allemands sont sur la route Eyliac-La Roquette, mais aussi sur la route de Blis-et-Born. Les premiers coups de feu contre les résistants éclatent à 6 heures du matin, en provenance du Chaubier et en direction de Chabannes. Ces premiers affrontements durent entre deux et trois heures durant lesquels les Allemands, ne pouvant monter au camp, utilisent un mortier. Il y a deux à trois heures de combat incessant. L’encerclement est inéluctable et les résistants ne peuvent que succomber face à la supériorité militaire des agresseurs. Les combats cessent à 16 heures et l’ordre est donné de se replier vers Cubjac. Il y a neuf morts parmi les maquisards. Les troupes allemandes emmènent avec elles neuf prisonniers qui, après avoir été torturés, sont exécutés au Chaubier.

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Source : Bernard Reviriego – « Fusillés et morts au combat en Dordogne (1940-1944) »  – Editions Secrets de Pays, 2023, notice numéro 1011, pages 553-554

Les éclats d’obus tombent du ciel. C’est ainsi qu’est tué le jeune secrétaire de mairie, Moïse Dougnac, FFI du Groupe Mercédès. La stèle est érigée à l’endroit où son corps a été retrouvé.

Source : Annick Mazeau, du Comité de Périgueux de l’ANACR – Fille de Roger Mazeau du Groupe Mercédès qui a survécu à ces combats –  

Mémorial de la Résistance

Eyliac

16 août 1944 :

Après 3 jours de combat livré à une forte colonne allemande qui tentait de desserrer l’étreinte autour de Périgueux, les combattants du groupe « Mercédes » durent se replier pour échapper à l’encerclement d’un ennemi bien renseigné.

Neuf de nos camarades trouvaient la mort dans le combat, et neuf autres, faits prisonniers, furent exécutés par la suite, après avoir dé torturés, cela trois jours avant la Libération de la ville.

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