Stèle du Pont-Biais
A.N.A.C.R. Dordogne Mémorial de la Résistance
I 1 juin 1944:
Ce jour-I6, les troupes allemandes avaient incendié la gendarmerie et la population de La Bachel-lerie avait lutté contre les flammes.
FAUCHER Jean, 35 ans et MOREILLON Aloys, 34 ans, qui avaient participé a cette lutte, rentraient chez eux a bicyclette, sur la R.N. 89, ignorant probablement que le couvre-feu avait été fixé à 18 heures. Ils furent abattus sans sommation au l’ont Biais par les tireurs d’une colonne allemande se dirigeant vers Brive.
CHEMINS DE LA MEMOIRE
Sur la RN 89, après le carrefour de la Mule Blanche, en direction de Brive, après avoir passé le Pont Biais, pont de chemin de fer qui traverse en biais la route, sur une ancienne aire de repos, côté droit de la route, se trouve une petite stèle en la mémoire de Aloys Moreillon et Jean Faucher.
Le 10 juin 1944, en effet, dans la matinée, alors que la division « Das Reich » fait mouvement vers Périgueux, une voiture blindée se détache de la colonne, à hauteur de La Mule Blanche et opère une reconnaissance, tirant quelques salves dans les rues de La Bachellerie. Après avoir incendié la gendarmerie, la voiture rejoint le gros de la troupe. Mais, le soir, une petite formation motorisée, patrouillant en sens inverse de la colonne du matin, fait de nouvelles victimes. Au lieu dit « Le Pont-Biais », une rafale couche sur la route deux cyclistes : Aloys Moreillon, sujet suisse, résidant à Peyrignac et Jean Faucher, de La Bachellerie. |
Ce dernier venait justement de se distinguer le matin même, en combattant l’incendie de la gendarmerie. La stèle, dressée près du pont, en bordure de la R.N. 89, rend hommage à ces deux victimes de la barbarie nazie.
