Stèle du Sous/Lieutenant Martinaud

Bernard Reviriego – « Fusillés et morts au combat en Dordogne (1940-1944) »  – Editions Secrets de Pays, 2023, notice numéro 1011, page 555 :

1011- Martinaud Raymond René Jean, né le 22 décembre 1918 à Périgueux, fils de Emile Ambroise Martinaud et de Yvonne Vorizot. Il est déclaré, sur l’acte de décès employé à la SNCF, mais il est à l’origine marin, quartier maître, mécanicien de marine’. en garnison à Toulon. Le 5 avril 1941, il épouse à Périgueux Michelle Andrée Mouton – domicilié à Périgueux 23 boulevard Georges Saumande -, avec l’autorisation du commandant chargé de l’administration de la 1 flottille de patrouille. FFI, groupe S Mercédès, il obtient à titre posthume le grade de lieutenant, à compter du 1 juin 1944, sur proposition de la commission nationale d’homologation des grades et arrêté ministériel du 26 avril 1948 (/0 du 12 mai 1948). Le formulaire portant avis favorable à la demande d’inscription de la mention MPF produite par le bureau FFI de la subdivision de Périgueux de la 12° région militaire précise les circonstances de son décès et son engagement précédant le combat d’Eyliac : « Blessé au camp de La Feuillade, a réintégré Périgueux pour repartir au maquis vers le 1 juillet 1944. Tué à l’ennemi ». Il doit s’agir ici des combats du 21 juin 1944 de La Feuillade auxquels participent des résistants du groupe Mercédès. Inhumé à Périgueux, cimetière Saint-Georges. MPF le 12 avril 1945. 19P24/26, état des morts et des disparus du groupe Mercédès; 21 P 92746 (consulté); acte naissance n° 612;acte mariage n° 85; état civil décès Périgueux, transcription état civil décès Eyliac, acte n° 34.

16 août 1944 :

Raymond Martinaud, 28 ans, Mort pour la France, Chevalier de la Légion d’Honneur.

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Mémorial de la Résistance

16 août 1944 :

Après 3 jours de combat livré à une forte colonne allemande qui tentait de desserrer l’étreinte autour de Périgueux, les combattants du groupe « Mercédes » durent se replier pour échapper à l’encerclement d’un ennemi bien renseigné.

Plusieurs stèles commémorèrent ces évènements, l’une au lieu-dit « Le Chaubier » portant le nom du sous-lieutenant R. Martinaud, Chevalier de la Légion d’Honneur, une autre « aux Chabannes » pour Moïse Dougnac, une troisième à « Régouly » pour R. Charrière, mort à 21 ans, une

quatrième au « Chadepuy » pour L. Augustin, une autre encore pour A. Baylon au lieu-dit « La Grande Bédère » et une dernière au même endroit pour R. Becker et P. Le Faure.

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