Stèle de Marsaneix
Guy Chabot
Mémorial de la Résistance
18 juillet 1944:
Dix jeunes du groupe « Ancel », stationné dans les bois de Marsaneix, sont surpris au petit jour par une forte patrouille allemande, conduite par deux collaborateurs. Un seul marquisard réussit à s’enfuir bien que blessé d’une balle au bras. Les 9 autres, tentant de fuir, furent abattus. La stèle commémorant les faits est dressée au village de Martel et une plaque est apposée sur le Monument aux Morts. Ces jeunes étaient âgés de 15 à 24 ans.
Il s’agissait de:
RASQUIN J. Henri; 20 ans
CHABENAT Gérard; 17 ans
CHABOT Guy, 18 ans
FOPPOLI Simon, 22 ans
FOURNIER J.J. Albert
KRIG René, 24 ans
LEGOUTTEUX P. Valentin; 20 ans
NOZIERES C. Alphonse, 15 ans
NIEVENGLOWSKI Gustave, 19 ans.
La commune de Marsaneix a en outre à déplorer la mort en déportation de BOURGEIX Albert.
CHEMINS DE LA MEMOIRE
Le Groupe Rasquin, du Maquis « Ancel », dénoncé, est attaqué par une colonne allemande le 28 juillet 1944. Neuf jeunes maquisards sont tués.
Le 18 juillet 1944, vers 6 h 30, une colonne allemande (probablement le détachement Bode, l’un des groupes de combat relevant de la 11ème Panzerdivision), arrivée par le chemin vicinal de Marsaneix à Vergt, attaque un camp de maquisards stationné au lieu-dit « Martel » (commune de Marsaneix).
Le groupe Rasquin a été dénoncé. La sentinelle endormie est tuée la première. Un seul maquisard réussit à s’enfuir, bien qu’étant blessé au bras gauche. Guy Chabot, 18 ans et Claude Nozières, « soldat de 2ème classe F.F.I., âgé de 15 ans » (ci-contre / cf. circuit motorisé, station n° 14) figurent parmi les victimes de ce massacre.
Guy Chabot : nous n’avons pas trouvé à ce jour plus de précisions le concernant.
Aujourd’hui, sur le territoire de la commune de Marsaneix, dans le canton de Saint-Pierre-de- Chignac, au lieu-dit « Martel », à 2 km du village, en clairière de bois, se dresse une stèle « à la mémoire des 9 héros du maquis morts pour la France le 18 juillet 1944 : KRIQ René, 24 ans ; CHABOT Guy, 18 ans ; FOPPOLI Simon, 22 ans ; RASQUIN J.-Henri, 20 ans ; CHABENAT Gérard, 17 an ; NIEVENLOWSKI G., 19 ans ; FOURNIER J.J. Albert, 20 ans ; NOZIERES C. Alphonse, 15 ans ; LEGOUTTEUX P. Valentin, 20 ans ».
Elle fut inaugurée le 22 juillet 1945 en présence, notamment du préfet Maxime Roux, « préfet du maquis », du maire, de Camille Bedin, député (l’un des 80 parlementaires qui, le 10 juillet 1940, à Vichy, osèrent dire non à Pétain et qui fut déporté par la suite à Neuengamme) et d’une assistance nombreuse.
