Plaque Jean Cessat

Bernard Reviriego –« Fusillés et morts au combat en Dordogne »- Editions Secrets de Pays – Collection Histoire et Mémoires - septembre 2023

Jean-Baptiste Cessat est né en 1871 en Corrèze. Domicilié à Chamiers, il était retraité de la SNCF.  Avec son épouse, il tenait ici même, dans cette maison, un café-restaurant-épicerie très apprécié des ouvriers des tout proches ateliers de la SNCF.  La gestapo, sur dénonciation, s’était présentée à deux reprises à l’épicerie à la recherche de leurs enfants, Jean-Charles et Raymond qui étaient impliqués dans la Résistance. Pris de peur, les Cessat ont alors préféré fermer l’épicerie et se retirer à Razac-sur-l’Isle. Le 20 août, malgré les mises en garde, Jean Baptiste Cessat voulait absolument observer le départ des Allemands sur la RN 89. Aperçu par un soldat de la colonne qui se repliait sur Bordeaux et il fut criblé de balles. Il avait 73 ans.  Jean-Baptiste Cessat a obtenu la mention Mort Pour la France et il est considéré comme victime civile. Son nom figure également sur le Monument aux morts de Razac sur l’Isle.

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Mémorial de la Résistance (P. 168) :

Razac sur l’Isle

Le Monument aux Morts de Razac porte les nonis de Maquisards fusillés et de victimes civiles des Nazis :

LESPINE M., 26 ans, tomba sous leurs balles au 35′ à Périgueux ainsi que

TALAUCHER G., 23 ans, le 12 août 1944. RONTEIX R., 23 ans, mourut au combat dans les Vosges le 4 octobre 1944 à Ramonchamp. BARNALIER Roger, 33 ans, instituteur, responsable départemental de l’A.S. déporté résistant, mourut dans un camp en 1944. Son nom a été donné à une rue de Razac et à une rue de Périgueux.

CESSAT Jean-Baptiste, 72 ans, recherché par les Allemands, fut tué pendant la retraite des occupants au lieu-dit « Petit Chauffre ». Il figure sur le monument de Coulounieix et une rue du Bas-Charniers porte son nom.

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