Plaque Dolet Blanchou

Mémorial de la Résistance

3 février 1944 :

BLANCHOU Jean-Dolet, 38 ans, meurt après un long calvaire au camp de Dom-Buchenwald. C’était un Résistant d’un patriotisme à toute épreuve, d’une moralité exceptionnelle. Son arrestation laissa un très grand vide dans les rangs des F.T.P.. Dolet Blanchou avait formé un groupe de Résistants dès le mois de février 1942, mais depuis la fin de 1940, il avait pris des contacts dans chaque commune de la région avec ceux qui voulaient s’opposer aux Allemands et à leurs alliés français. Le 24 septembre 1943, il est victime de faux Résistants qui disent vouloir entrer aux Maquis. Ce sont des Miliciens qui font investir la maison et arrêtent celui qui les avait cordialement accueillis. Dolet Blanchou fut battu sauvagement à coups de nerfs de boeuf, de fouets, mais restera muet malgré ses souffrances. Il connaîtra les prisons de Périgueux. de Limoges, de Compiègne, de Weimar et le camp de Dom où il mourra.

L’épouse de Dolet-Blanchou, ASTIER Marie-Louise, sera également arrêtée le 24 septembre 1943 par ceux qui avaient sauvagement torturé son mari. En présence de ses enfants, âgés de 7, 4 et I ans, elle fut tirée par les cheveux, blessée aux jambe et jetée dans l’auto des Miliciens.

Elle fut emprisonnée à Périgueux, puis à Limoges. Mais elle est si gravement atteinte qu’on l’envoie à l’hôpital de Naugeal (Hte-Vienne). Marie-Louise  Dolet- Blanchou, homologuée dans le grade de sergent par le Ministre des Années, mourra le 9 septembre 1950 d’une tuberculose pulmonaire contractée dans les geôles de la Milice et de la Gestapo. Elle aussi sut se taire et malgré les tortures ne donna jamais un seul nom de Résistant.

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