A l’époque, à Rouffignac comme dans tant d’autres communes de France, à l’école primaire, qui durait jusqu’à 12 ans, les filles et les garçons étaient séparés. Il y avait donc, en retrait de la rue principale, au bout d’une impasse, une école de filles. Vers 8h30 du matin, le 31 mars au bruit de fusillades, la maitresse, Mlle Ramisse, fait coucher les enfants par terre dans la salle de classe. Elles sont restées confinées ainsi toute la matinée tandis que, plus loin, l’école de garçon avait été évacuée. Dans la classe, comme l’école était un peu surélevée car il y avait quelques marches pour entrer en classe, les enfants voyaient passer par les fenêtres, les pointes des armes allemandes.

L’école de fille a été endommagée par les incendies la nuit même et a été détruite par la suite.