31 mars 1944 :
à 13 h 30, les Allemands pillent et incendient le village de Tranche. Quatre corps seront retirés des décombres. Il s’agissait de
MICHAUDEL Etienne, 70 ans
FERRET Paul, 17 ans
FAURIE Henri, 66 ans, habitants du village, et de
BOUZONIE Louis, 38 ans, de Terrasson, passait par hasard à Tranche.
MARTY Gaiton et GAUCHER Georges, amis des Résistants, dénoncés par la Milice, sont arrêtés ce jour, conduits à Terrasson et exécutés par la Gestapo. (Leurs noms figurent également au Mélnorial de Chavagnac)
« Il est entre 13 heures et 13 heures 30 ce vendredi 31 mars 1944. Le détachement de la Division Brehmer qui vient d’assassiné René Lascaux et Max Tourailles arrive à Preyssac. Il se dirige tout droit vers un lieu qui, de toute évidence, est désigné de façon précise. Là ils trouvent des débris de parachute.
Messieurs Joffre, Magne et de Buck sont saisis, battus, cognés et embarqués à Périgueux où, ils seront relâchés, après quinze jours de détention. Au cours de cette opération, quatre des cinq maisons que compte le village seront pillées et incendiées.
Puis la soldatesque se dirige vers Tranche, il est 13 heures 30, les officiers comme les hommes sont ivres. Aucune arme n’ayant été découverte, le pillage est organisé, mais cela ne va pas suffire.
Sur le point de partir, le détachement est rappelé par un coup de clairon. Un revolver rouillé et un vieux fusil de chasse viennent d’être trouvés.
« Brûlez le village » ordonne un officier. Quelques minutes plus tard , c’est l’apocalypse. Après un pillage en règle, les six maisons du village sont incendiées.
Quatre hommes : René Michaudel, 70 ans, Henri Faurie, 66 ans, Paul Ferret, 17 ans et Louis Bouzonie, 38 ans, qui par hasard, passait par là manquent à l’appel.
Leurs corps ou plus tôt ce qu’il en restait seront découverts dans les ruines du village. Ont-ils été fusillés ? Ont-ils été jetés vivants dans la fournaise ? Nous ne le sauront jamais.
Avant de nous séparer, il faut savoir que cette stèle qui a remplacé la plaque d’origine est l’oeuvre de Mr et Mme Laroche que nous remercions très chaleureusement. »
Route de Coly, au panneau indiquant Tranche (environ 3,5 km du centre). Une plaque initialement fixée sur le mur d’entrée de la maison de Madame Michaudel est désormais apposée sur une petite stèle en bord de route.
Il est entre 13 heures et 13 heures 30, ce vendredi 31 mars 1944. Le détachement de la division Brehmer qui vient d’assassiner René Lascaux et Max Touraille arrive à Preyssac. Il se dirige tout droit vers un lieu qui, de toute évidence, est désigné de façon précise. Là ils trouvent des débris de parachute.
Messieurs Joffre, Magne et De Buck sont saisis, battus, cognés et embarqués à Périgueux où, après quinze jours de détention, ils sont relâchés. Au cours de cette opération, quatre des cinq maisons que compte ce hameau sont pillées et incendiées.
Puis la soldatesque se dirige vers Tranche, il est 13 heures 30. Les officiers, comme les hommes, sont ivres. Aucune arme n’ayant été découverte, le pillage est organisé, mais cela ne va pas suffire.
Sur le point de partir, le détachement est rappelé par un coup de clairon. Un revolver rouillé et un fusil de chasse viennent d’être trouvés.
«Brûlez le village» ordonne un officier. Quelques minutes plus tard, c’est l’apocalypse. Après un pillage en règle, les six maisons du village sont incendiées.
Quatre hommes – René Michaudel, 70 ans ; Henri Faurie, 66 ans ; Paul Ferret, 17 ans et Louis Bouzonnie, 38 ans, qui passait par là par hasard manquent à l’appel.
Leurs corps ou plutôt ce qu’il en reste sont découverts dans les ruines du village. Ont-ils été fusillés ? Ont-ils été jetés vivants dans la fournaise ? On ne le saura jamais.