Sur dénonciation d’un indicateur local, les Allemands vont cueillir au hameau du Freyroux, village de la commune de Chavagnac, deux personnes impliquées dans la Résistance, Gaston Marty dit « l’artilleur » 35 ans propriétaire dans le village et son domestique Georges Gaucher, 23 ans qui est inscrit sur la liste détenue par la Gestapo comme étant « un dangereux salopard ». On leur reproche d’avoir des accointances avec le maquis et de détenir des armes.
La maison est fouillée de font en comble, mais aucune arme n’est trouvée. Qu’à cela ne tienne ils sont embarqués sans ménagement dans une camionnette et conduits au siège de la Gestapo pour y subir un interrogatoire musclé.
Vers minuit n’ayant pas parlé malgré les coups ils sont conduits en ce lieu où nous nous trouvons en ce moment, qui à l’époque était un terrain vague, sans lumière, pour y être assassiner près d’un transformateur électrique implanté en cet endroit. Une demi heure plus tard, leur crime accompli les tortionnaires de la Gestapo convoquent le président de la Délégation Spéciale Georges Labarthe et son adjoint Mr Vieillecroze en leur ordonnant de faire transporter les corps au cimetière de Terrasson qui se trouve au-dessus de la ville haute en ces termes « Nous venons d’exécuter deux individus qui ont tiré sur un de nos détachements, vous allez les faire transporter et inhumer au cimetière, si ce n’est pas fait dans les 40 minutes qui suivent vous aussi serez fusillés ». Ne pouvant échapper à cet ultimatum, ils s’exécuteront.
Avenue Jules Ferry, une stèle en la mémoire de deux Résistants fusillés par les Allemands, Gaston Marty et Georges Faucher, se trouve en face du Centre Médical
Le 31 mars 1944, sur dénonciation d’un indicateur, les Allemands vont cueillir au hameau du Freyroux, deux personnes impliquées dans la Résistance. Gaston Marty dit « l’artilleur » 35 ans, propriétaire dans le village et son domestique Georges Gaucher , 23 ans, inscrit comme « salopard dangereux » sur la fameuse liste détenue par la Gestapo. On leur reproche d’avoir des accointances avec le maquis et d’être en possession d’armes.
La maison est fouillée de fond en comble, mais aucune arme n’est trouvée. Embarqués dans une camionnette et conduits à la « Maison du Peuple » à Terrasson, ils sont interrogés par la Gestapo une partie de la nuit, avant d’être fusillés dans un terrain vague, près d’un transformateur sis dans ce qui est, aujourd’hui, la rue Jules Ferry.
A minuit et demi, MM. Labarthe et Vieillecroze, adjoints au président de la délégation spéciale créée par Vichy, sont convoqués par les Allemands : « Nous venons d’exécuter deux individus qui ont tiré sur un de nos détachements. Vous allez les faire transporter et inhumer au cimetière. Si ce n’est pas fait dans 40 minutes, vous serez fusillés vous aussi ».
Ils s’exécutent, bien que le cimetière auquel on accède par une route montante et pénible se trouve à 1500 mètres du lieu du crime.