Journée mémorielle avec Périgord Mémoire Histoire

Journée mémorielle avec Périgord Mémoire Histoire

Jeudi 22 novembre se tenait au centre départemental de la communication la journée Mémoire, Résistance et Déportation organisée par Périgord Mémoire Histoire. Une journée intermédiaire au Salon biennal de la Résistance et de la Déportation.

Voici l’article de Philppe Jolivet paru dans l’Echo le 24 novembre: »

« Le matin cinq classes d’élèlves de cinq établissements de la Dordogne du CM2 au lycée, en plus des visiteurs du grand public, sont venues découvrir les deux expositions proposées lors de cette journée « Ravensbrück, la force des femmes », réalisée par Clara, Femmes Solidaires, l’amicale de Ravensbrück et la Fondation de la mémoire des déportés et la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives qui était commentée par Norbert Pilmé président de l’ AFMD et de Périgord Mémoire Histoire. La seconde exposition, « La Résistance en France » créée par l’ANACR au plan national et inédite en Dordogne était présentée par Jean-Paul Bedoin président de l’ A N A CR de Dordogne. L’ exposition sur Ravensbrück est destinée à tourner dans les communes de Dordogne. Sur place également l’association Périgord Mémoire Histoire tenait un stand proposant des livres relatifs à la période. L’après-midi, une conférence était organisée en présence de l’historien Dominique Durand sur le thème, « Le convoi des 31 000 vers Auschwitz ». Un convoi dans le quel se trouvaient entre autres Marie-Claude Vaillant Couturier, Danielle Casanova, Charlotte Delbo et Laure Gatet. L’occasion d’en apprendre plus sur ce convoi du 24 janvier 1943 nommé ainsi car le numéro de matricule qui fut ensuite tatoué sur ses « passagers » commençait par 31. Il contenait plus de 1 500 hommes et 230 femmes. Il fut aussi le premier convoi de femmes résistantes et fait exceptionnel, alors que les femmes étaient d’habitude conduites directement dans des camps leur étant dédiés comme celui de Ravensbrück, elles furent dans un premier temps conduites dans le camp d’ Auschwitz Birkenau qui était d’habitude la destination des déportés juifs. Une exception qui s’explique entre autres par les besoins toujours croissants en main-d’œuvre de la machine de guerre nazie.

Le soir était donnée une émouvante représentation de « Ceux qui avaient choisi », l’histoire de la rencontre improbable entre une résistante et un nazi par la Cie Electro Chok (Isère). Une pièce basée sur le texte de Charlotte Delbo et d’une force extraordinaire puisqu’il a été écrit juste à sa sortie des camps dans une grande spontanéité. »

Spread the love
Les commentaires sont clos.