Commémoration à Sanilhac

Commémoration à Sanilhac

Article de Joël Larivière Dans l’édition de la Dordogne du journal Sud-Ouest le lundi 21 juin:

« Le 12 juin 1944, aux lieux dits Montauban et Termes Blancs, six jeunes résistants, dont les frères Christian et Jacques Peyronnet, furent assassinés par l’occupant nazi. Samedi 12 juin, une cérémonie commémora- tive était organisée. Pour la première fois, Gérard Peyronnet, fils de Jacques Peyronnet, était présent. « Je suis le fils de Jacques Peyronnet fusillé le 12 juin 1944, ici aux Termes Blancs à Notre-Dame-de-Sanilhac. Je suis commissaire général de brigade aérienne », a-t-il ex- pliqué. Accompagné de son épouse Liliane, de Benoît, l’un de ses trois enfants, ancien de l’armée de l’air, de sa belle-fille et de sa petite-fille, il a rappelé à l’assistance qu’il avait deux ans et demi lorsque son père est mort : « Je n’en ai aucun souvenir.»

« La stèle avait été abandonnée et nous pensions qu’il n’y avait plus de descendants », a ajouté le maire, Jean-Louis Amelin Cela nous tenait à cœur de commémorer la date de leur mort ». La municipalité tenait à réhabiliter l’hommage dû aux résistants fusillés, à la date effective et sur le lieu du drame.

« Très émus »

Dans la nuit du 11 au 12 juin 1944, la division allemande Das Reich arrive en Dordogne. Plusieurs jeunes hommes avaient décidé de rejoindre la Résistance et le maquis du Pays vernois. Sur la route, Jacques Peyronnet (25 ans) et son frère Christian (21 ans) furent contrôlés par une patrouille allemande qui vérifia leurs papiers. « Les deux hommes étaient en règle. La patrouille les laissa repartir et, alors qu’ils avaient parcouru quelques mètres, ils furent lâchement abattus. »

Jacques Peyronnet s’était marié en 1941 avec Jeanne. « Ils ont un fils, Gérard, que je suis heureux de saluer aujourd’hui, a ajouté l’édile. Mon général, votre père et votre oncle doivent être fiers de vous voir ici présents, en leur mémoire. La présence de votre famille est un honneur pour la commune qui, en 1990, donna le nom ‘‘avenue des Frères-Peyronnet’’ à cette voie communale. Sachez que nous sommes très émus devant cette stèle et reconnaissants. » »

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