Commémoration à Saint-Martin-de Fressengeas

Commémoration à Saint-Martin-de Fressengeas

ar Serge Simorre dans l’édition numérique de Sud-Ouest:

« Jeudi 28 avril, à Saint-Martin-de-Fressengeas, s’est déroulée une cérémonie de commémoration en hommage aux dix jeunes résistants fusillés par les Allemands le 28 avril 1944 dans le petit hameau des Merles.

Elle était organisée par les associations d’anciens combattants et des porte-drapeaux. Étaient présents le sous-préfet de Nontron Pierre Bressolles, le député Jean-Pierre Cubertafon, la maire de Thiviers Isabelle Hyvoz, l’édile de Saint-Martin et président de la Communauté de communes Périgord-Limousin Michel Augeix, le premier magistrat de Saint-Jory-de-Chalais Bernard Vauriac ainsi que d’autres élus présents.

Michel Augeix a évoqué les faits de la tragédie et rappelé que ce monument, érigé en 1946, était l’occasion de passer un message de paix aux générations futures. Renée Mortessagne, la présidente de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr) de Thiviers et fille de résistant abattu par les Allemands, a souligné que « ce qui s’est passé ici est une page de notre histoire. La liberté et la démocratie sont des acquis précieux mis en avant par le Conseil national de la Résistance. Notre mission est d’imprégner les jeunes générations du respect que nous devons à tous ceux qui ont affronté le régime de Vichy. »

Liberté et démocratie

Jean-Michel Lahieyte, coprésident de l’Amicale FTPF Dordogne Nord et auteur de l’ouvrage « Les Merles, 28 avril 1944 », une enquête sur cette expédition meurtrière, a rappelé les mots inscrits sur la stèle : « Honte à jamais au fascisme et à la barbarie nazie ».

La doctrine des FTPF était de passer à l’action sans attendre le débarquement et ainsi de contribuer à nourrir auprès de la population l’espérance et l’espoir de la libération du pays. Le sous-préfet a déclaré que « notre devoir est de toujours conserver ardente la flamme du souvenir et la mémoire de ces hommes tombés ici, qui est le ciment de l’unité nationale ».

Ensuite, le cortège précédé par les porte-drapeaux s’est dirigé dans le bourg. Une gerbe a été déposée au pied de la plaque, à l’endroit même où ont été abattus les maquisards. »

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