Inauguration à Saint-Étienne-de-Puycorbier

Inauguration à Saint-Étienne-de-Puycorbier

Publié le 30/05/2018 à 3h45 par Bruno Boucharel sur le site du Conseil régional de la Nouvelel-Aquitaine:

« Dimanche la foule se pressait au cœur de la Double à Saint-Étienne-de-Puycorbier pour l’inauguration du mémorial de la Résistance (lire « Sud Ouest » de lundi).

Construit près de la mairie, il complète en Dordogne le réseau de mémoire déjà consacré à la Seconde Guerre mondiale avec les sites du maquis de Durestal et de Rouffignac. Panneaux, cartes et sonorisation donnent au visiteur un aperçu de ce qu’était l’engagement de ceux qui avaient refusé de se soumettre aux autorités d’occupation.

Les témoignages des anciens résistants (Georges Lestang, Serge Zanovello et Albert Laborie, seul survivant du 4e bataillon, émus dimanche lors de l’inauguration) ont été précieux pour en définir le contenu historique.

Le ruban inaugural a été coupé par la préfète, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, en cette Journée nationale de la Résistance, en présence des parlementaires Claude Bérit-Debat et Philippe Chassaing, de l’ancien député Pascal Deguilhem, des conseillers départementaux Carline Capelle et Jean-Michel Magne, de la présidente de l’intercommunalité, Marie-Rose Veyssière, qu’accompagnaient ses prédécesseurs Roland Laurière et Michel Florenty.

Projet « irréaliste » au départ

Daniel Tournier a expliqué comment, succédant à la mairie à l’ancien résistant Guy Dumas, il avait ressenti le devoir de perpétuer la mémoire. Les camps de résistants, profitant de la difficulté d’accès de la Double et de la proximité des voies de communication de la vallée de l’Isle, étaient nombreux dans les environs. Le plus important, celui de Virolle, comptait jusqu’à 600 personnes.

Le projet de restitution, « irréaliste pour une commune d’une centaine d’habitants », a trouvé en novembre 2012 le soutien de l’intercommunalité.

441 000 euros

D’un coût de 441 000 euros, il a bénéficié des aides de l’Europe, de l’État, du Département et du ministère de la Défense. Il s’inscrit dans un parcours qui conduira vers d’autres lieux de mémoire, de la gare de Mussidan à celle de Neuvic en passant par Saint-André-de-Double, Saint-Germain-du-Salembre et Saint-Étienne-de-Puycorbier, et qui permettra de mieux connaître l’histoire de ces « hommes des bois devenus soldats », selon les termes de Jean-Paul Bedoin, président de l’Association des anciens combattants de la Résistance (Anacr). »

Spread the love
Les commentaires sont clos.