Stèle René Marty

Bernard Reviriego –« Fusillés et morts au combat en Dordogne »-

Editions Secrets de Pays

L’avenue des Frères Marty sur laquelle rend hommage à deux frères, Robert et René Marty, Morts Pour la France.

Sur cette stèle est inscrit le seul nom de René Marty

René Marty est né le 28 mai 1927 à Cubjac en Dordogne. Il était le fils d’Henri Marty, décédé en 1930 et d’Henriette Chadoin. René avait un frère aîné, Robert né lui aussi à Cubjac le 8 juillet 1920.

René Marty était apprenti boulanger. Domicilié et travaillant à Coulounieix-Chamiers, au lieu-dit « Les Anglais », il se trouvait ainsi à proximité de la Nationale 89, important axe routier entre Périgueux et Bordeaux. René surveillait la circulation des véhicules allemands, notait et signalait tout ce qu’il observait aux maquisards du colonel FTP, Roger RANOUX, dit « Hercule » qui d’ailleurs, se déplacera pour se recueillir devant le lit de mort du jeune homme. René MARTY a été tué le 19 août 1944,  le jour même de la libération de Périgueux. Ignorant qu’il avait été dénoncé par un voisin, il sortit de chez lui afin de porter un important message au maquis. Le secteur fourmillait d’Allemands qui étaient en train de se regrouper sur le plateau au-dessus de chez lui dans l’intention d’évacuer Périgueux en direction de Bordeaux. Ils arrêtèrent René MARTY et le fusillèrent sur place. Le jeune homme eut juste le temps d’avaler son message mais il n’arriva pas à dégoupiller la grenade qu’on lui avait confiée pour se défendre. Il était gêné dans ses mouvements par une longue blessure qui allait de l’épaule au bas de la cuisse. Il avait 17 ans.

Robert Marty, frère aîné de René, mobilisé dans l’armée régulière française,  participa aux derniers combats contre la Wehrmacht quelques jours avant la signature de l’armistice du  22 juin 1940. Il occupait alors un poste de canonnier  dans la 7ème division d’infanterie coloniale. C’est sur le front, en Seine et Marne, qu’il meurt le 13 juin 1940. Il avait 19 ans.

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