Stèle de Gaubert

A.N.A.C.R. Dordogne Mémorial de la Résistance

31 mars 1944:

LASCAUD René, 37 ans, secrétaire général de la Mairie de Terrasson, amputé d’une jambe, connaissait parfaitement les principaux responsables du maquis terrassonnais. Il sera torturé mais refusera de parler. A 11 heures, à Gaubert, près de Terrasson, il sera fusillé avec

TOURAILLE Max, 33 ans, ouvrier verrier, cofon-dateur du détachement F.T.P.F. Pierre Rebiere, à Terrasson.

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Commémoration 2019

Le 30 mars 1944, la Gestapo et l’État Major de la Division « Brehmer » après avoir installé leurs bureaux à la Maison du Peuple ( aujourd’hui cinéma Roc), se mettent au travail. Disposant d’une liste de Résistants dressée par les soins de la Milice, sur les indications de quelques collaborateurs locaux, la Gestapo entre en action.

   Les premiers sur la liste (Jean Rouby, Marcel Célérier, Gaston Sarnel, Lily Marty, Georges Delord et Pierre Goumet) sont parvenus à s’échapper la faveur de la nuit. Déçue, elle arrête les suivants sur la liste, c’est à dire René Lascaux et Max Tourailles, ainsi que d’autres habitants au hasard.

   René Lascaux 37 ans, amputé d’une jambe à la suite d’un accident est secrétaire général de la mairie. Ce fonctionnaire, très consciencieux et très compétent, est un informateur précieux de la Résistance à qui il délivre de nombreuses fausses cartes d’identité. Il sera arrêté à son bureau à la mairie et conduit à la maison du Peuple.

   Là, sans préambule, un homme de la Gestapo lui arrache sa canne et la lui brise en trois tronçons sur le crane . Puis l’interrogatoire commence. Il ne parlera pas. Dans la soirée on lui tend une feuille de papier et on l’invite à y inscrire les noms des vingt Résistants les plus notoires du canton. Il a toute la nuit pour exécuter ce travail qu’il devra signer, mais il refuse de mettre le moindre nom sur la feuille de papier.

   Son compagnon d’infortune, Max Tourailles, père de famille de 33 ans, est le co-fondateur du groupe F.T.P. « Pierre Rebière, originaire de Villac assassiné par les nazis à Paris ». Max Tourailles est un Résistant combatif et valeureux. Alors qu’il est requis pour aller travailler à la poudrerie de Bergerac, il dit son fait, sur le quai de la gare , au président de la Légion qui surveille le départ, lui reprochant d’avoir « planqué » son fils.

   Rappelé de Bergerac après la réouverture de la verrerie, Max Tourailles qui est réputé être communiste, ennemi des nazis et de Vichy, est interpellé à midi à la sortie de son travail et conduit à la maison du Peuple. Ses bourreaux lui demande d’inscrire sur une feuille de papier la liste des communistes de Terrasson, malgré la torture, il ne parlera pas et comme René Lascaux il rendra sa feuille blanche. Affreusement mutilés René Lascaux et Max Tourailles seront exécutés le 31 mars, à l’abri des regards, dans cette petite clairière sur la route conduisant de Gaubert à Preyssac où nous nous trouvons en ce moment.

CHEMINS DE LA MEMOIRE

En direction Bouillac, à environ 1 km de Terrasson, sur la gauche une petite route conduisant à Gaubert mène à la stèle à la mémoire de René Lascaux et Max Tourailles fusillés par les Allemands. Elle se trouve dans une clairière en bordure de la route.

Le 30 mars 1944, la Gestapo et l’Etat Major de la Division « Brehmer », après avoir installé leurs bureaux à la « La Maison du Peuple » (aujourd’hui « Ciné-Roc »), se mettent au travail. Disposant d’une liste de résistants dressée par les soins de la Milice, sur les indications de quelques collaborateurs locaux, la Gestapo entre en action.

Les premiers sur la liste (Jean Rouby, Marcel Célérier, Gaston Sarnel, Lily Marty, Georges Delord et Pierre Goumet) sont parvenus à s’échapper. Déçue, elle arrête les suivants sur la liste, c’est-à-dire René Lascaux et Max Touraille, ainsi que d’autres habitants au hasard.

René Lascaux (en photo, en haut), 37 ans, amputé d’une jambe à la suite d’un accident, est secrétaire général de la mairie. Ce fonctionnaire, très consciencieux et d’une grande compétence, délivre de fausses cartes d’identité et est un informateur précieux de la Résistance. Arrêté à son bureau de la mairie, il est conduit à la Maison du Peuple.

Là, sans préambule, un policier de la Gestapo lui arrache sa canne et la lui brise en trois tronçons sur le crâne. Puis, l’interrogatoire commence. Il ne parle pas. Dans la soirée, on lui tend une feuille de papier et on l’invite à y inscrire les noms des 20 résistants les plus notoires du canton. Il a toute la nuit pour exécuter ce travail qu’il devra signer, mais il refuse de mettre le moindre nom sur la feuille de papier.

Son compagnon d’infortune, Max Touraille (en photo, en bas), père de famille de 33 ans, est le cofondateur du groupe statique FTPF « Pierre Rebière ». C’est un résistant combatif et valeureux. Alors qu’il est requis pour aller travailler à la poudrerie de Bergerac, il dit son fait, sur le quai de la gare, au président de la Légion qui surveille le départ, lui reprochant notamment d’avoir « planqué » son fils.

Rappelé de Bergerac après la réouverture de la verrerie, Max Touraille qui est réputé communiste et ennemi des nazis et de Vichy, est interpellé à midi à la sortie de son travail et conduit à la Maison du Peuple.

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