Journées du souvenir à Clairvivre

Journées du souvenir à Clairvivre

Article de Pierre THIBAUT dans l’édition de Périgueux de Sud-Ouest, ce mardi 29 octobre:

« Deux journées mémorielles se sont déroulées samedi 19 et dimanche 20 octobre à la cité de Clairvivre, sous la houlette du maire, Alain Maigret, et de Martine Marquet, présidente du comité de Clairvivre du Souvenir Français. Différents événements se sont déroulés en mémoire des Alsaciens des hospices civils de Strasbourg déplacés à Clairvivre en 1939. Samedi, une série de conférences a eu lieu dans la salle des fêtes de l’établissement public départemental (EPD). Le directeur, Jean-François Amadou, ainsi que la directrice adjointe Prunelle Bloch, ont accompagné ces journées, tout comme Annie Sedan, conseillère départementale et présidente du conseil d’administration de Clairvivre. Hommage militaire Le maire de Campagne-sur-Aude, où a été créée la Fédération des blessés du poumon combattants (FNBPC), et une partie de son conseil étaient présents. Dimanche matin, les nombreux porte-drapeaux se sont rendus au monument dédié à la mémoire d’Albert Delsuc, un des fondateurs de la cité sanitaire, et une plaque a été dévoilée avec les noms des « morts pour la France». Le colonel Gilles Heyraud, délégué départemental pour le Souvenir français, a fait procéder à l’hommage militaire, le président national, le général Serge Barcelleni ayant été empêché par la grève de la SNCF. Géolocalisation des tombes Le président de la Fédération nationale des blessés du poumon combattants (FNBPC), Robert Talbot, et le secrétaire général Étienne Courp, ont ouvert ces cérémonies. Sous la conduite de Christophe Woehrle, historien et auteur de la «Cité silencieuse», les nombreux participants se sont rendus sur le lieu de l’ancienne morgue et de l’ancienne chapelle du cimetière de la Cité, dont les dallages d’origine viennent d’être dégagés par la commune de Salagnac et l’Office national des forêts. Dans le cimetière même, l’historien a présenté le programme de géolocalisation qui permet, depuis un téléphone ou l’ordinateur, de situer toutes les tombes et d’avoir des informations sur la personne inhumée. Les intervenants ont souligné le caractère exceptionnel de ce cimetière, installé de 1939 à 1949, où se côtoient près de 700 tombes de toutes les religions et un «carré des Résistants» où reposent le capitaine Selvez, tué au Pizou ou le jeune juif Rolf Baumgarten, tué à Payzac. »

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