Décès de Marcel Hugon

Décès de Marcel Hugon

Marcel Hugon. PHOTO ARCHIVES M. P.

Marcel Hugon, ancien Résistant du Bataillon Violette est décédé le 4 juin. Voici l’article que Sud-Ouest lui a consacré dans son édition do 8 juin:

« Rassemblé sur la place du monument aux morts de Saint-Mesmin, un cortège a accompagné Marcel Hugon, décédé mardi 4 juin à 96 ans, au cimetière du village, jeudi 6 juin. Face à la tombe du soldat inconnu, avant de dire au revoir à l’un des derniers anciens résistants du Bataillon Violette, Guy Bouchaud, le maire de Saint-Mesmin, lui a rendu les honneurs et rappelé le chemin qu’il a parcouru. Marcel Hugon a vécu sur la commune de Saint-Mesmin avant de passer sa retraite à Clairvivre. Et depuis quelques mois, il avait rejoint l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Hautefort. Né le 20avril 1923 à Veaupeytourie, à Saint-Mesmin, Marcel y est resté jusqu’à 20 ans, âge auquel il est entré aux chantiers de jeunesse. Le 10 octobre 1943, voyant la tournure prise par les événements, il a déserté les chantiers. Activement recherché par les miliciens, il s’est caché dans les Gorges de l’Auvézère jusqu’au 1er janvier 1944, date à laquelle il est entré dans le mouvement de résistance Armée Secrète RS Dordogne Nord. Il a servi dans le Bataillon Violette jusqu’au 30octobre 1945. Au début, il participait au ravitaillement et au camouflage des recrues dans les bois et les fermes. Le 16 février 1944, en mission dans le sud du canton, il a échappé au massacre du Pont-Lasveyras. Le 29mars 1944, il a participé à l’opération du Mas de Sarrazac, le 8mai à celle de Sarlande, le 4 juin au combat route des Piles, à Antonne et le 22 août au Pizou. Puis, le 30 août 1944, il a participé à la Libération d’Angoulême. Le 24 septembre 1944, il s’est battu avec le bataillon à Cognac puis à Saintes où ils ont réduit les poches allemandes du Front de l’Atlantique à Royan et à l’île d’Oléron jusqu’au 2mai 1945. Combattants valeureux, courageux, excellent tireur, il fut reconnu et estimé par ses chefs. Le 30 octobre 1945, Marcel est retourne dans son foyer à Saint-Mesmin où il a fondé une famille avec Irène Mérillou. Ils ont eu trois enfants, Bernard, Marceline et Didier. Marcel Hugon était titulaire de plusieurs décorations dont la Croix du combattant et la Croix volontaire de la Résistance. Le 18juin 2004, il s’était vu décerner le Titre de reconnaissance de la Nation. »

L’Echo, dans son édition Dordogne du 8 juin a également rendu hommage à Marcel Hugon:

« Après s’être rassemblé sur la place du monument aux morts de Saint-Mesmin, le cortège a accompagné Marcel Hugon, décédé mardi à 96 ans, à sa dernière demeure, au cimetière de la commune, jeudi 6 juin. Face à la tombe du soldat inconnu, avant de dire au-revoir à l’un des derniers anciens combattant du Bataillon Violette, Guy Bouchaud, maire de Saint-Mesmin, a rendu les honneurs et rappelé le chemin parcouru par le défunt. Marcel Hugon vécut sur la commune de Saint-Mesmin avant de passer sa retraite à Clairvivre. Et depuis quelques mois, il avait rejoint l’EHPAD de Hautefort. Né le 20 avril 1923 à Veaupeytourie, Marcel y est resté jusqu’à 20 ans, âge auquel il entre dans les chantiers de jeunesse. Le 10 octobre 1943 voyant la tournure prise par les évènements, il déserte les chantiers. Activement recherché par les miliciens, il se cache dans les Gorges de l’Auvézère jusqu’au 1er janvier 1944, date à laquelle il entre dans le mouvement de résistance Armée Secrète RS Dordogne Nord. Il servira dans le Bataillon Violette jusqu’au 30 octobre 1945. Au début, il participe au ravitaillement et au camouflage des recrues dans les bois et les fermes. Le 16 février 1944, en mission dans le Sud du canton, il échappe au massacre du Pont-Lasveyras. Le 29 mars 1944, il participe à l’opération du Mas de Sarrazac, le 8 mai à celle de Sarlande, le 4 juin au combat route des Piles à Antonne, du 15 au 20 août au Puy des Fourches à Périgueux, le 22 août au Pizou, puis il participe le 30 août 1944 à la libération d’Angoulême. Le 24 septembre 1944, il se battra avec le bataillon à Cognac puis à Saintes où ils réduisent les poches allemandes du Front de l’Atlantique à Royan et à l’île d’Oléron jusqu’au 2 mai 1945. Combattant valeureux, courageux, excellent tireur, il fut reconnu et estimé par ses chefs. Le 30 octobre 1945, Marcel retourne dans son foyer à Saint-Mesmin où il fondera une famille avec Irène Mérillou. Il aura trois enfants, Bernard, Marceline et Didier. Marcel Hugon était titulaire de plusieurs décorations dont la Croix du combattant, la Croix Volontaire de la Résistance, et le 18 juin 2004, il s’était vu décerner le titre de Reconnaissance de la Nation. Condoléances à ses enfants, à sa petite-fille Lætitia et à toute sa famille.

Le Bureau du CDM adresse à sa famille et ses amis ses plus sincères condoléances.

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