Cérémonie à Thiviers

Cérémonie à Thiviers

Communication de Jean-Michel Lahieyte

samedi 23 avril,Cérémonie en présence de Mme la maire, du président départemental de L’ANACR, des présidents du comité ANACR de Thiviers et de l’Amicale du Premier Régiment FTP-F Dordogne Nord, avec Xavier Roche, porte drapeau et lui même ancien FTP. Dans un premier temps au bourg, devant la stèle commémorative, puis devant la maison de Jean Dolet Blanchou, mort en déportation, pionner de la Résistance en Nord Dordogne. En présence de Nancette sa fille. Extrait de la prise de parole: « Le Président de la République lui même dans son intervention du 13 avril dernier a parlé des « Jours heureux ». Sans le dire explicitement il mentionnait le titre du programme du Conseil national de la résistance, le CNR, programme adopté au printemps 1944. …Cette période faste en acquis sociaux et démocratiques est connue comme ayant été celle de l’union nationale. On comprend qu’un gouvernement puisse y voir avec une certaine convoitise un moment ou les oppositions se taisent. Mais l’union en question était autre chose. Elle s’est construite dans et par la résistance. Ça n’était pas, ou pas seulement, une alliance de sommet, elle était portée par un profond élan populaire. L’union scellée dès 1943 avec la constitution du CNR qui a construit ce monde d’après était une union avec le peuple. Avec la bonne part de celui-ci, celle qui, au prix des plus grands sacrifices, avait conquis le droit d’être pris en compte dans l’avenir du pays. La Résistance a joué un rôle militaire, moral et politique. Les FTPF de Dordogne-Nord dont nous rappelons la mémoire aujourd’hui est une composante de la Résistance qui aura pesé pour que, les modestes, les sans-grades, qui en étaient la composante essentielle, ne soient pas oubliés au plan économique et social. Ils restent en ce sens un exemple ou, à tout le moins, une source de réflexion inépuisable et tout à fait d’actualité. C’est pour cela que nous continuons à parler de la Résistance et à veiller à ce qu’elle ne soit pas galvaudée. C’est le sens de notre présence ici ce matin. »

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