« Camp de Ravensbrück: la force des femmes » à Montignac

« Camp de Ravensbrück: la force des femmes » à Montignac

La remarquable exposition Camp de Ravensbrück: la force des femmes est en place au Prieuré à Montignac. Voici ce que nous en dit le journal Sud-Ouest ce vendredi 1er novembre:

« La cérémonie d’ouverture de l’exposition «Camp de Ravensbrück: la force des femmes », s’est déroulée au prieuré de Montignac, mardi 29 octobre avec une présentation réalisée par Femmes solidaires, les Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation (AFMD) et le magazine «Clara». Peu des 132 000 femmes qui sont passées par le camp de Ravensbrück en sont ressorties vivantes, et un grand nombre des survivantes sont, soit mortes la même année de leur libération, soit ne se sont jamais réinsérées. Seuls trois enfants en sont ressortis vivants. Broyer, déshumaniser, exploiter et détruire les êtres humains, les camps de concentration étaient des machines administratives et industrielles d’où l’on ne devait ni sortir ni y laisser de traces. Témoignage de vie locale Dans le cadre de l’exposition, est évoquée la vie d’une Montignacoise qui a survécu à près d’un an d’internement. Jeanne-Louise Delsouiller, née le 2 août 1911, était pharmacienne quand elle a épousé le docteur Raymond. Tous deux sont entrés dans la Résistance et ont été arrêtés sur dénonciation les 30 et 31mars 1944. Elle a été déportée au camp de Ravensbrück le 17mai 1944, et transférée dans une annexe satellite, le camp de Neuengamme le 4 avril 1945, à 80 km. Elle a été libérée le 15 avril 1945. Sa nièce, Catherine Michiels, a rassemblé les documents et informations qui ont servi à la réalisation de quatre panneaux présents au prieuré, avec d’autres éléments de témoignage. Elle a souhaité relater la vie de résistante de sa tante qui n’a pratiquement jamais parlé de cette période. Mais Catherine s’est souvenue que petite elle jouait au grenier avec la tenue portée dans les camps. Le reste de l’histoire a dû être reconstitué à partir des documents trouvés dans ce même grenier. Une rue de la cité Danielle-Casanova porte son nom. L’exposition est visible jusqu’au lundi 4 novembre »

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